NOTRE HISTOIRE

Fondation à but non lucratif régie par la loi du 23 juillet 1987, la Fondation Ellen Poidatz s’est donnée pour mission de créer et de gérer des établissements et services agréés par le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé. Elle est reconnue d’utilité publique depuis 1922 et a une histoire centenaire.

Ellen Poidatz, qui était la « petite fille paralysée remise sur ses jambes par un chirurgien orthopédiste allemand » décida à 34 ans, en 1919, de créer en France un établissement de rééducation de la poliomyélite où l’enfant pourrait, en même temps que le traitement, suivre un enseignement scolaire. La future Fondation, appelée alors “Colonie de Saint-Fargeau” était constituée d’un seul établissement de rééducation.

Elle a depuis orienté ses actions au profit d’enfants, d’adolescents ou de jeunes adultes présentant des déficiences fonctionnelles.

Ce sont la vision et les valeurs d’Ellen Poidatz qui servent désormais de socle aux actions de sa Fondation.

Un peu d’histoire

Fondation Poidatz - Notre histoire

Depuis près de 100 ans, la Fondation Ellen POIDATZ propose à des enfants, adolescents et jeunes adultes présentant une déficience motrice, temporaire ou définitive, avec ou sans troubles associés, une prise en charge globale, conduite par des professionnels de haute compétence, basée sur un projet individualisé avec rééducation et réadaptation fonctionnelles et scolarité associées.

Ce projet individualisé est construit en associant étroitement les personnes accueillies et, le cas échéant, leur famille.

Depuis sa création en 1919, La Fondation Ellen POIDATZ a pu démontrer ses capacités d’adaptation à un environnement, des méthodes et techniques médicales, de soins et de rééducation, en permanente évolution et aussi, de fait, à de profondes modifications des pathologies prises en charge.

En 1919

Ellen POIDATZ crée l’association « Colonie de Saint Fargeau » premier centre en France dont l’objectif est de soigner et instruire les enfants paralysés.

La Colonie de Saint Fargeau propose donc alors, ce qui est tout à fait original et novateur, un projet non seulement médical, mais aussi éducatif et scolaire à ses jeunes pensionnaires.

Reconnue d’utilité publique en 1922, elle devient Fondation puis obtient son agrément de Centre de Rééducation Fonctionnelle par le Ministre de la Santé Publique en 1955. Elle dispose alors d’une capacité d’accueil de 76 lits qui s’accroît progressivement pour atteindre 120 lits en 1963.

Accueillant d’abord des jeunes atteints de poliomyélite, elle prend ensuite en charge des patients pour des traitements longs de scoliose, des maladies évolutives ainsi que des patients en postopératoire au sein de trois pôles : neuro-orthopédique, orthopédique, urologique.

En 1989

Elle crée, par redéploiement de 40 lits du Centre de Rééducation Fonctionnelle (CRF),

un Institut d’Education Motrice (IEM), établissement médico-social qui accueille des jeunes âgés de 18 mois à 25 ans en internat pour 25 places et en semi-internat pour 15 places.

La Fondation répond alors à une double mission :

  • Sanitaire, par une prise en charge de soins et traitements de rééducation fonctionnelle, avec la particularité d’éviter autant qu’il est possible, une rupture avec le mode de vie du jeune patient, en particulier au plan de la scolarité,
  • Médico-sociale, en permettant à des jeunes relevant d’une prise en charge éducative et scolaire spécialisée de bénéficier d’un plateau technique médical très spécialisé.
En 1996

Par redéploiement de 10 lits du CRF, elle crée 5 places d’hôpital de jour permettant de répondre à des soins et des rééducations de proximité, de courte durée et ne nécessitant pas une présence permanente dans l’établissement ; cela soit à la suite d’une hospitalisation complète sur le CRF, soit directement après une hospitalisation en court séjour ou enfin dans le cadre d’un bilan.

Elle crée également, toujours par redéploiement de 10 lits du CRF, 10 nouvelles places de semi-internat sur l’IEM, permettant ainsi de répondre à l’accroissement des demandes.

En 2003

Toujours sur l’IEM, 10 places d’internat sont de nouveau transformées afin de répondre à des demandes émergentes de jeunes déficients moteurs présentant des troubles associés importants et ne trouvant pas d’établissement d’accueil à proximité du domicile familial. C’est la création de l’unité des Bouleaux.

Ces places sont transformées en 3 places d’internat, 4 places de semi-internat et 3 places d’accueil temporaire modulable. Ces dernières permettent de répondre d’une manière particulièrement souple et adaptée aux besoins des jeunes et aux demandes des familles.

En 2007

La Fondation reprend dans le cadre d’une opération de fusion-absorption un établissement médico-social, le Reverdi, situé à quelques kilomètres de Saint-Fargeau-Ponthierry et accueillant des enfants présentant des troubles envahissants du développement (TED).

Au moment du transfert de gestion la capacité de l’IME est portée de 37 à 50 places dont 12 places réservées à des enfants présentant des troubles autistiques.

Parallèlement, ouverture d’un centre de loisirs spécialisé, Toboggan, accueillant dans les locaux du Reverdi, 30 enfants et adolescents pendant les vacances scolaires.

En 2008

La Fondation ouvre sur la commune de Magny-le-Hongre (maintenant installé à Serris) un Service d’Education Spéciale et de Soins A Domicile (SESSAD) destiné à accompagner 35 enfants âgés de 3 à 14 ans présentant des déficiences intellectuelles.

Un Groupement de Coopération Sociale et Médico-Sociale (GCSMS) est finalisé en décembre 2010. Le CRF Ellen Poidatz en est le chef de file.

La participation à ce GCSMS, dont l’objet initial est la mise à disposition d’un médecin MPR basé au CRF Ellen Poidatz auprès d’établissements et services médico-sociaux de proximité, permettra le recentrage du recrutement sur le sud de la Seine et Marne, ainsi qu’une véritable filière de suivi des patients entre le CRF et plusieurs établissements (IEM, IME, CAMSP…) et services (SESSAD) médico-sociaux « amonts ou aval ».

En 2011

Ouverture d’une halte garderie itinérante destinée pour moitié de sa capacité à des enfants « ordinaires » et pour l’autre moitié à des enfants porteurs de handicaps ou de maladies chroniques. Cette structure, montée en partenariat avec la Communauté de communes Seine-Ecole accueille 12 très jeunes enfants.

En décembre 2011

La Fondation Ellen Poidatz et La SESEP (Société d’Etudes et Soins pour les Enfants Paralysé et polymalformés) signent un transfert partiel d’actifs de la SESEP vers la Fondation.

En  2012

La Fondation assure, dans le cadre d’un mandat spécifique, la gestion de deux établissements de la SESEP : le CRMTP (Centre de rééducation Motrice pour Tout Petits) d’Antony et le CAFS (Centre d’Accueil Familial Spécialisé) de Sarcelles, avant que ceux-ci deviennent établissements de la Fondation Ellen Poidatz à part entière en fin de premier semestre 2012.

Cette année-là, la Fondation crée son Pôle Recherche et Innovation.

Le 30 janvier 2018

L’association Anne-Marie Javouhey se rapproche de la Fondation Ellen Poidatz. Cela se concrétise par la signature d’un document mettant en place une Direction générale commune et réorganisant les Conseils d’administration respectifs des deux institutions. Le nouvel ensemble comprend 29 établissements, centres et services en Ile-de-France (départements 92, 93, 95 et majoritairement 77).

Le 5 juin 2019

Le traité de fusion-absorption entre l’Association Anne-Marie Javouhey et la Fondation Ellen Poidatz est ratifié.
La Fondation Ellen Poidatz nouvellement constituée réunit 29 établissements, centres et services en Ile-de-France. Ce sont plus de 1000 salariés qui travaillent ensemble pour accompagner au quotidien 2200 enfants et 300 adultes porteurs de handicap.

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